Durant l’année scolaire 2019/20, le collège Daisy Georges Martin d’Irigny a renforcé son partenariat avec le SMIRIL en intégrant deux nouvelles classes au dispositif pédagogique d’éducation à l’environnement et au développement durable, soutenu par l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse.
Jusqu’à présent, l’ensemble des classes de sixième travaillaient sur le fleuve au cours du premier trimestre de chaque année scolaire. Cette année, une classe de troisième et une classe de cinquième ont rejoint le dispositif du SMIRIL. Cet élargissement à de nouvelles classes est la suite logique de l’obtention du label E3D (Établissement en Démarche de Développement Durable) donné au collège par l’Éducation nationale en 2019 afin de récompenser ses actions en la matière.
Les points forts du projet de la classe de cinquième
Une journée d’immersion dans l’Espace nature
C ’est le mardi 8 octobre 2019 qu’a débuté l’aventure des élèves de la classe de cinquième du collège. Accompagnés de leurs professeurs de français et sciences et vie de la terre (SVT), Christine Cahuet et Stéphanie Delattre, ils ont sauté dans le bus pour rejoindre les bords du Rhône à Grigny. Ils ont alors rencontré Pierre-Alexandre Avallet, animateur à la Fédération du Rhône et de la Métropole de Lyon pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique. Celui-ci leur a proposé de découvrir la vie des poissons du Rhône. Les jeunes ont alors observé les différentes espèces de poissons qui peuplent le fleuve dans les aquariums du SMIRIL. Ils ont alors découvert comment la morphologie des poissons s’adapte à leur milieu et à leur alimentation. La matinée s’est clôturée par une initiation à la pêche à la ligne. Ensuite, les espèces capturées ont été soigneusement remises à l’eau. Puis, l’après-midi, Cécile Léoen, comédienne conteuse de la compagnie Wakibus, les a transportés dans l’univers légendaire du fleuve à travers une balade contée sur les 5 éléments. Cette activité est l’occasion pour les élèves de questionner les relations des riverains avec leur fleuve
Un travail d’approfondissement en classe
Après cette première journée d’immersion, les professeurs ont poursuivi le travail avec leurs élèves. En SVT, les élèves ont étudié la diversité des êtres vivants en prenant exemple sur les poissons du Rhône par l’étude de leur respiration, de leurs régimes alimentaires et de l’adaptation de leur anatomie au régime alimentaire. En français, un travail de création artistique et littéraire a été proposé sur le thème des créatures du fleuve. Les élèves ont d’abord étudié le travail sur les animaux du poète Jacques Roubaud puis, ils ont imaginé et dessiné leur propre créature en combinant deux espèces animales (ou animale et végétale) du fleuve. Des poèmes ont alors été écrits sur ces créatures (découvrir quelques créations des élèves).
Une étape pour passer à l’action
Mardi 10 décembre dernier, Marie Perrin, éducatrice à l’environnement d’Agir pour l’eau, est venu animer au collège une séance intitulée « débat d’avenir : nous les jeunes ». Chacun a apporté un objet ou une image symbolisant l’impact de l’Homme sur l’environnement. Cela a été le point de départ d’un échange et débat sur les grands problèmes environnementaux planétaires sur les questions de pollution, de surconsommation, de gaspillage, d’impact des activités humaines sur les espèces. Au cours de la séance, des groupes d’élèves se sont formés autour de quelques enjeux. Les groupes ont alors établi une liste de propositions d’actions à mettre en œuvre à leur échelle ou à celle de l’établissement. Quelques actions prioritaires ont été retenues. L’équipe pédagogique doit maintenant réfléchir à la façon d’accompagner la mise en œuvre des actions choisies par les élèves :
- Écrire un article dans le journal du collège pour inciter les familles à limiter l’utilisation des produits chimiques dans les produits de la vie quotidienne
- Planter une prairie fleurie dans la cour du collège pour favoriser les petites bêtes
- Organiser une opération nettoyage de la nature aux abords du collège
Ces actions pourront être réalisées dans le cadre de la mise en place d’un club sur le développement durable et/ou portées par les nouveaux éco-délégués du collège.